Mathon Cédric

Psychologue pour adulte
Cédric Mathon, psychologue à Alès

La séparation


Les raisons du déchirement

Le psychologue ne peut que constater que le divorce reste vécu comme un drame personnel et familial, un échec douloureux, un gâchis dont on mettra quelque-fois des années à se remettre. Il est encore très rare que la séparation se passe calmement. Le plus souvent, c'est un moment de crise qui s'intensifie jusqu'à la haine, l'esprit de vengeance et l'envie de détruire l'autre, puis qui s'apaisera plus ou moins vite au fil des années.

Quelles sont les raisons d'un tel déchirement ?

Les liens affectifs que nous tissons avec notre conjoint sont directement calqués sur les rapports affectifs que nous avions avec nos parents. Les disputes, puis la séparation ravivent et amplifient les blessures endormies de l'enfance : abandon, trahison, rejet, humiliation, injustice, impuissance... C'est l'enfant intérieur qui est touché. Voilà pourquoi la résonance émotionnelle est intense. En parallèle, l'adulte est atteint dans son pouvoir de séduction, dans son identité sexuelle. Le non-désir sexuel de l'autre à notre égard est une violence sournoise qui distille un puissant venin Enfin, pour couronner le tout, la rupture brise nos rêves d'harmonie familiale, nous met en échec dans notre capacité à matérialiser nos ambitions.

C'est la somme de ces souffrances psychologiques et de cette atteinte narcissique qui génère le besoin de blesser l'autre en retour. Le désir de revanche est proportionnel à la douleur et au besoin de restaurer son ego, malmené par les événements. Plus je me serai senti blessé dans mon amour-propre, plus je ressentirai l'envie de vengeance en croyant que cela me réhabilitera.

L'insatisfaction menant au divorce est de deux sortes qui ne s'excluent pas et, au contraire, se combinent et se renforcent. D'une part, la croyance dans un idéal conjugal est trop forte pour être remise en question et trop éloignée des réalités pour que la personne se sente satisfaite d'un quotidien ordinaire. D'autre part, l'un des deux (ou les deux), trop individualiste, ne s'investit pas suffisamment dans la relation de couple, refuse de participer à l'entretien du lien affectif (sexe, tendresse,projets, dialogue) et ne fait pas les compromis nécessaires au respect du territoire physique ou psychologique de l'autre.

Peu à peu, en raison de ces deux aspects, l'un va faire de plus en plus de reproches et de critiques à l'autre qui, en retour, va fuir de plus en plus souvent ce foyer forcément de moins en moins accueillant. De plaintes en plaintes face aux dérobades, chacun faisant toujours « plus de la même chose » de son côté, la situation ne pourra aller qu'en se dégradant. Le stress de la vie moderne peut également jouer un rôle, en exacerbant la fatigue et les frustrations et en aggravant le manque de disponibilité et d'écoute de l'un et de l'autre. Mais il n'est jamais la seule raison d'un divorce. De frustration en désillusion, se développe l'impression de s'éloigner de soi-même, de son chemin de vie, de ses valeurs fondamentales et de ne pas vivre la vie à laquelle on aspirait.

Le plus souvent, le psychologue constate que l'on quitte l'autre pour se retrouver, quand son intégrité individuelle est menacée. C'est pourquoi, lorsque l'un des deux se sentira trop atteint dans son identité, dans son pouvoir de séduction, dans son narcissisme, il mettra fin à la relation.

L'annonce du divorce dévoile les mésententes et les dysfonctionnements conjugaux, elle casse les apparences et révèle l'état exact de la situation. A la souffrance de la rupture vient s'ajouter l'humiliation d'étaler ainsi au grand jour ses difficultés personnelles et cela augmente la blessure d'amour-propre.

En parallèle de cette honte d'exposer au grand jour ses difficultés privées, se développe un sentiment d'échec cuisant. Le divorce est aussi douloureux parce qu'il brise nos rêves d'harmonie. On nous avait appris « Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants », nous aurait-on menti ?

Les blessures d'amour-propre n'aident pas à faire une autocritique objective. Alors, on va rendre l'autre responsable de tout pour se blanchir soi-même : tout est de sa faute. Si je souffre tant, c'est à cause de lui (elle). La sensation d'être victime, la rancœur, l'esprit de vengeance sont autant de tentatives maladroites et totalement inadéquates pour restaurer l'estime de soi. Celle-ci ne pourra commencer à se restaurer que lorsqu'on sera capable de faire face avec objectivité, et sans se juger, à sa part de responsabilité. Mais en début de divorce, la blessure est souvent trop fraîche et trop profonde pour que ce soit possible.

Enfin, pour couronner toutes ces souffrances, le divorce va obliger à faire des deuils en cascades que le psychologue devra accompagner : deuil d'une relation, d'une personne aimée, essentiellement, mais également deuil d'une belle-famille, d'une bonne partie de ses amis, de son habitation, de ses habitudes, bref, deuil d'un pan de vie entier. Lorsqu'on a un deuil à faire, il arrive un moment où l'on doit entrer contact avec un sentiment de vide et d’absence très angoissant, très déprimant. Quand le deuil est aussi global et généralisé, le contact avec le vide devient terrible ! Alors, on va retarder le plus que l'on peut le moment d'affronter le commencement de ce deuil. La haine prend le relais de l'amour pour retarder l'apparition du chagrin.

C'est pour toutes ces raisons que les couples se déchirent lors d'une séparation. Chacun a pour objectifs de prouver qu'il est le bon, le gentil et que c'est l'autre le méchant, le mauvais, de faire payer, au prix fort la restauration de son narcissisme, et, surtout, de retarder le moment d'entrer en contact avec l'absence, le vide, le néant.

Les pièges a éviter

Vous l'avez bien compris, lors d'une séparation, la blessure narcissique et psychologique est profonde, et encore plus chez celui qui croit subir une séparation imposée par l'autre. Au plus profond de la crise, les divorces se vivent même souvent dans un état second, quasi-hypnotique, de souffrance et de détresse, qui fait perdre tout recul et tout esprit critique. Alors, pour faire perdurer le lien coûte que coûte, pour éviter d'entrer en contact avec le vide, pour protéger son ego de nouvelles atteintes, on sera sans scrupule. Dans cette guerre sordide, au-delà de l'aspect matériel, l'enfant est, hélas, le vecteur le plus facile et le plus efficace par lequel atteindre l'autre et le détruire.

Pour le psychologue, les mécanismes de protection de l'ego risquent de vous égarer sur des fausses pistes et de vous empêcher de comprendre objectivement comment vous en êtes arrivés là. Vous risquez en effet de ne pas tirer d'enseignement de cet échec. La tentation est forte de tirer un trait et ne pas chercher à comprendre. Mais celui qui n'apprend pas de son passé est condamné à le reproduire. Les erreurs sont des opportunités d'apprendre et d'évoluer. Il ne faut pas laisser passer ces chances de progresser. Vous risquez surtout de tirer de mauvaises conclusions de l’échec : « Dites-moi qu'elle est partie pour un autre homme que moi, mais pas à cause de moi ». La tentation est forte , pour protéger l'image de soi, de ne pas faire son autocritique et de rejeter la faute sur l'extérieur ou sur l'autre.

Les causes sont extérieures !

Bien sûr, des causes extérieures peuvent avoir pesé sur le cours des événements, mais leur influence ne peut être que partielle et uniquement avec notre autorisation. On pense : « C’est à cause de son ex, de ses parents, de son aventure extraconjugale, de son psychologue qu'on en est arrive là. Il est important de réaliser que des parents envahissants ne peuvent rien contre un couple soudé et que si les parents ont pu avoir cette influence sur la relation, c'est qu'il y avait une faille dans laquelle s'engouffrer. L'adultère est plus souvent une conséquence de la mésentente latente que sa cause. On va chercher ailleurs ce qu'on ne trouve pas dans son foyer et ce n'est pas forcément du sexe. Ça peut être de l'écoute, du respect, du dialogue, un regard plein d'admiration... Là encore, ce sont les carences relationnelles qui ont laissé l'espace à une relation extraconjugale d'exister.

Je suis victime de la situation...

Posture que le psychologue entendra souvent en cabinet. Car les humains aiment bien les choses bien rangées avec d'un côté le noir, de l'autre le blanc, d'un côté les bons, de l'autre, les méchants. Il ne faut pas mélanger. Il faut aussi une cause unique bien identifiée : l'erreur de pilotage ou la défaillance technique. L'idée qu'il puisse y avoir un peu des deux n'est pas souvent encouragée à germer. Pourtant, les relations humaines sont complexes et leurs fonctionnements reposent sur une conjugaison de multiples facteurs qui se recoupent, se combinent et se renforcent, mais on préfère bien souvent simplifier les données et trouver un bouc émissaire clairement identifié. Alors, entre le bourreau ou la victime, le coupable ou l'innocent, le choix risque d'être vite fait. Le piège de se sentir victime se tend d'une manière encore plus séduisante lorsque c'est l'autre qui a pris l'initiative de la rupture. L'entourage, d'ailleurs, encourage à y plonger tête baissée.

D'autre part, pour bien jouer ce rôle de victime, vous devez avant tout vous interdire d'être heureux. Votre drame doit se lire en permanence sur votre visage, dans votre gestuelle découragée, dans vos propos désabusés... Le moindre éclat de rire risque de vous faire perdre les bénéfices secondaires de la pitié des autres. Réalisez que vous payez très cher les bénéfices de cette pitié.

En tant que psychologue, je reçois régulièrement en consultation des femmes dont l'histoire douloureuse est tristement banale. Âgées de la quarantaine, mariées, heureuses en ménage, avec des enfants adolescents, elles vivaient leur vie sereinement quand, brutalement, sans qu'elles aient détecté le moindre signe d'alerte, leur mari est parti avec une autre. Beaucoup de femmes et surtout celles nées avant l’avènement du féminisme, en 1970, ont appris à être ultra donnantes. Conditionnées à faire passer les besoins des autres avant les leurs, elles s'installent dans le dévouement avec la certitude que leur générosité leur apportera que des gratifications. Alors, à peine mariées, elles s oublient elles-mêmes et donnent sans compter. Elles deviennent des ménagères, cuisinières, gouvernantes hors pair. Déchargés des corvées quotidiennes, n'ayant aucune obligation familiale, ces conjoints trop choyés finissent par se sentir à l'hôtel, chez eux. Hôtel haut de gamme certes, mais hôtel quand même. Désimpliqués d e la vie quotidienne, ils peuvent même se sentir intrus dans leur propre foyer. Il est très difficile de se plaindre de recevoir trop de l'autre, mais cette avalanche de services leur laisse un sentiment de dette. Alors qu'elles les croient comblés par tant d'attentions, ces épouses voient leur tendre moitié de plus en plus dur, de plus en plus tard sans réaliser qu'ils fuient ce foyer culpabilisant. Et un jour, souvent vers les 40 ans, ils vont créer leur « vraie » famille ailleurs, une famille où ils se sentiront inclus parce qu'obligés de participer à la vie quotidienne. Le sentiment de trahison de l'épouse est terrible et légitime. Mais ce n'est pas son mari qui l'a trahie. La trahison vient en amont de ceux qui ont fait croire à cette femme que son conjoint serait comblé d'être marié à un majordome, C'est ainsi que ces femmes trop donnantes ont, sans le savoir, collaboré activement à la destruction de leur couple. C'est dur à admettre !

Alors, si vous vous sentez victime de la situation, osez vous faire votre autocritique. Même si vous pensez vraiment : « Mais, moi, je n'ai rien fait », sachez que c'est aussi une bonne façon de détruire un couple. Ne rien faire quand il y a le feu à la maison est un moyen efficace de la réduire en cendres. Vous êtes-vous cru définitive-ment à l'abri dès la signature devant le maire ? Avez-vous délibérément ignoré les signaux d'alerte que vous adressait votre conjoint ? Votre part de responsabilité est-elle d'avoir mis en application vos idées de ce qui fait le bonheur du couple sans en avoir vérifié la pertinence ?

Quelle est votre part de responsabilité ? Dès que vous aurez des éléments de réponse, vous commencerez à vous sentir mieux. Car oser faire face à ses responsabilités, assumer ses erreurs, c'est bien meilleur pour l'estime de soi que la fuite. Être la cause d'un problème, c'est se donner le moyen d'en être la solution.

Et si malgré tout cela vous ne vous remettez pas de cette rupture, soignez vous, faites vous aider. Allez voir un psychologue thérapeute ou un conseiller conjugal. Votre mal-être culpabilise peut-être votre ex et c'est souvent dans ce but qu'il est entretenu, mais il fait fuir vos amis et gâche la vie de vos enfants. Paradoxalement, ce sont vos enfants, parce que leur amour est sincère, qui se sentiront le plus coupables de votre souffrance, surtout si votre ex a refait sa vie, mais pas vous.

Je suis le coupable de cette situation.

Inversement, responsable ne veut pas dire coupable. Celui qui prend la décision du divorce passe généralement pour le « bourreau » de l’autre, « victime » pure, innocente et qui tombe des nues, n'ayant jamais repéré le moindre nuage dans son ciel bleu conjugal. On reproche à celui qui part de n'avoir rien dit « avant », de prendre l'autre en traître, par surprise. S'il n'a rien dit, c'est peut-être parce qu'on l'a découragé de parler. J'ai remarqué dans ma pratique de psychologue sur Alès que souvent celui qui part a le sentiment d'avoir essayé (sans doute mal) de sauver le couple. Découragé, faute d'avoir été entendu, il finit par partir.

Même si votre ex a vraiment l'air éploré(e), rappelez-vous qu'il (elle) a sa juste part dans votre fiasco. La situation d'aujourd'hui est donc un équitable retour de son attitude antérieure. Les gens qui assument pleinement, c'est-à dire ni trop, ni trop peu, leurs responsabilités dans l'échec de leur relation, se remettent plus vite de leur divorce et sont mieux armés pour construire leur nouveau couple que ceux qui s'enlisent dans la culpabilité ou la culpabilisation de l'autre. Faites un bilan objectif. Quelle est ma part et quelle est la sienne ? Qu'est ce que j'aurais pu ou dû faire pour éviter cela et qu'est-ce que lui (ou elle) aurait pu ou dû faire pour éviter cela ?

Rester hors la loi.

Pour éviter des représailles ou d interminables conflits, par culpabilité, par peur de passer pour quelqu'un d’affreusement intéressé ou pour garder le beau rôle, certains auraient tendance a partir les mains vides. D'autres, par peur de manquer, par esprit de vengeance, comme pour mettre le fautif à l’amende voudraient les dépouiller de tout. De plus, les biens matériels ont forcément une charge émotionnelle. Pour certains, chaque objet raconte une histoire et nécessite un deuil individualisé. Partir les mains vides est une énorme erreur. C'est plaider coupable et s'avouer vaincu, c'est se faire magistralement plumer au passage. Tôt ou tard, lorsque les passions sont retombées, on regrette de ne pas avoir fait respecter ses droits. Tout garder et dépouiller l'autre n'est pas une solution non plus.

C'est ici que la procédure judiciaire prend tout son intérêt. Contrairement à ce que croit la majorité des gens, la loi sert davantage à protéger le citoyen qu'à entraver sa liberté. Elle ne devient contraignante et répressive que lorsqu'on l'ignore ou lorsqu'on la transgresse délibérément. Lors d'un divorce, l'application stricte de la loi peut générer de véritables drames personnels, mais il faut les imputer à l'espoir irraisonnable de voir une instance extérieure trouver de la justesse et de l'empathie là ou vous n'avez pas su en trouver!

La loi doit donc s'appliquer ni plus ni moins, pour départager mais aussi rappeler ceux qui tendraient à l'oublier que le divorce est un droit légal et non un crime.

Ne pas faire le deuil de la relation

Il y a un moment où, pour être libre enfin et pouvoir recommencer à vivre, vous devrez admettre que c'est fini et entrer en contact avec le vide et l'absence dont je parlais plus haut. La relation est morte. Il n'y a pas de retour en arrière possible. C'est pour éviter ce moment terrible qu'on transforme l'amour en haine et que l'on prolonge artificiellement la relation. De même tant qu'on reste coincé dans le rôle de victime ou de bourreau, on ne peut pas enclencher le deuil. Pour le psychologue, la culpabilité verrouille son mécanisme.

Faire le deuil de la relation implique d’accueillir ses émotions. Vous ne pourrez pas faire l'économie de celles-ci. Elles seront à la hauteur des espoirs initiaux. Car nous ne pouvons être tristes que pour ce qui nous a procuré beaucoup de joies ou d'espoir. Le soutien du psychologue peut vous aider dans cette traversée de soi même.

Enterrer la hache de guerre

Nous le savons tous : on peut gagner une bataille, mais personne n'a jamais gagné une guerre. Dans une guerre, il n'y a que des perdants Et surtout l'enfant parce qu'il est le principal vecteur par lequel ses parents peuvent se faire longtemps du mal. Il faut vraiment prendre conscience des dégâts : énergie, temps, argent sont gaspillés, dans la tentative de destruction de l'autre. Cette guerre est d'autant plus stérile que, de toute façon, elle devra finir un jour et que plus la guerre aura duré, plus l'addition sera lourde. Alors, autant limiter la casse et arrêter le combat au plus tôt.

Comment sortir de cette impasse ? Peut-être déjà tout simplement en se rappelant qu'on a su s'entendre à un moment donné. Il n'y a pas eu que cette guerre, ces cris, ces disputes. On s'est aimés Cinq ans, dix ans. Il y a eu de bons moments. On a fait de belles choses, construit, fait ce ou ces gamins ensemble. C'est un sacré bout de chemin qui relativise ces quelques derniers mois de conflits. Ensuite, en prenant sa part responsabilités. Les combats cessent faute de combattant.

Comment arrêter la guerre ? En refusant le conflit. Faites de la défense pacifique, ouvrez un espace de négociation, cédez sur les détails pour préserver l'essentiel... Enfin, pensez que votre enfant sera en droit de dire à ses deux parents : « Vous m'avez gâché la vie pendant dix ans avec vos querelles ! », car c'est lui qui paie le plus lourd tribut à votre conflit. Si chaque parent a ses 50 %, l'enfant, lui récolte du 100 %. Les problèmes de l'un s’additionnent aux problèmes de l'autre. C'est pour quoi, pour enterrer définitivement la hache de guerre, il faut repenser la situation du strict point de vue du bien de l'enfant. Pour cela, faites bien la différence entre le couple conjugal et le couple parental.

Réalisez une bonne fois que même lorsque votre enfant sera adulte, dans dix ans, dans vingt ans, vous devrez continuer à composer avec l’existence de « l'autre » quoi qu'il vous en coûte. Cet autre parent sera légitimement inclus dans la vie de votre enfant, ainsi que son éventuel nouveau conjoint, tout comme vous trouverez naturel d'être inclus vous-intime en compagnie de votre nouveau partenaire.

Pour arrêter la guerre, il suffit bien souvent de se repositionner en parent et de laisser à l'autre sa place de parent.


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