Le RDV de médiation

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Le nombre d'entretiens de médiation dépend de l'intensité du conflit. Il peut varier de cinq à huit séances. En règle général, celles-ci sont espacées de quinze jours ce qui laisse au processus le temps de se dérouler. Chaque séance dure environ une heure et demie.

Rentrer en médiation est très simple. Il suffit de prendre contact avec le psychologue médiateur en libéral ou le centre de médiation associatif de votre choix sur Alès.

A deux ou seul !

Lors de la première rencontre, le psychologue informe sur ce qu'implique l'engagement en médiation, son déroulement, son prix, et étudie la meilleure façon de faire venir l'autre. Est-il plus opportun de le contacter directement pour l'inviter aux entretiens ou de laisse le médiateur psychologue le faire par courrier ou par téléphone ? Dans le premier cas, le psychologue pourra fournir de la documentation afin de vous aider à trouver les bons arguments.

La perspective de proposer une médiation peut parfois être angoissante par peur de relancer un conflit ou d'essuyer un refus.mais même si cette perspective s'avère réalisée, elle est utile dans la mesure où l'autre sait désormais que l'on est prêt à reprendre le dialogue et que l'on est ouvert à la conciliation. C'est à lui de cheminer sur ce chemin. Il est important de laisser le temps : accepter une invitation à une médiation nécessite parfois un temps de maturation. On n'a pas forcément la même perception de ce qu'il faut faire pour améliorer la situation ni la même temporalité pour avoir envie d'en discuter. Il est important de ne pas contraindre l'autre et également de ne pas y aller « pour faire plaisir ». la liberté réelle de chacun est un gage de réussite de la démarche de médiation.

Il faut du courage et de la ténacité pour s'engager dans une médiation. C'est pourquoi elle ne doit se mettre en place que lorsque l'on se sent véritablement prêt.

C'est un processus difficile, parfois douloureux car la médiation remue des souvenir que l'on préférerait souvent laisser enfouis. Cela dit, la démarche reste à la fois positive et utile, elle amène à revisiter les evenements du passé avec un regard neuf, à relativiser son histoire, à retrouver confiance en soi, et au final à repartir du bon pied.

Un soutien inconditionnel

Par sa neutralité, son accueil inconditionnel, son indépendance, son absence de jugement, le médiateur psychologue ouvre un espace confidentiel où il es possible d'accueillir les blessures mutuelles. L'acceptation inconditionnelle avec laquelle le médiateur reçoit encourage à se montrer authentique. Il se met à l 'écoute des émotions et aide chacun à poser des mots sur sa souffrance. L'empathie dont il fait preuve aide à s'exprimer avec sincérité et à s'accepter tel que l'on est avec ses forces et ses faiblesses.

Le psychologue invite à considérer le conflit comme un problème à résoudre et non comme l'occasion de faire le procès d'un coupable. Il différencie systématiquement le conflit de la personne car le problème n'est, par définition, jamais la personne. Le problème qui oppose les deux parties résulte d'une difficulté dont il s'agit de sortir en trouvant une solution qui respecte les besoins de chacun. L'individu étant seul en mesure de trouver ce point d'acceptabilité, le médiateur psychologue ne peut que l'accompagner dans cette recherche.

Résoudre le conflit ne signifie pas se perdre dans d'interminables et vaines discussions stériles pour savoir qui a tort ou raison. Il s'agit de rechercher et de décortiquer l'origine du problème. Passer des rancœurs cristallisées qui dominent à la naissance du problème aux origines bien souvent oubliées. Mais pour cela, quitte à le redire, il faut être prêt à entrer dans la discussion, être ouvert à l'autre, à ses besoins, ses intérêts et ne pas céder à la tentation de la fuite ou de l'agressivité.